Excréments ; leur rapport avec le corps de l’homme, avec ses idées et ses passions.
L’homme n’a jamais pu produire par l’art rien de ce que fait la nature. Il a cru faire de l’or, et il n’a jamais pu seulement faire de la boue, quoiqu’il en soit pétri. On nous a fait voir un canard artificiel qui marchait, qui béquetait ; mais on n’a pu réussir à le faire digérer, et à former de vraies déjections.
Quel art pourrait produire une matière qui, ayant été préparée par les glandes salivaires, ensuite par le suc gastrique, puis par la bile hépatique, et par le suc pancréatique, ayant fourni dans sa route un chyle qui s’est changé en sang, devient enfin ce composé fétide et putride qui sort de l’intestin rectum par la force étonnante des muscles ? (…)
Sa merde commence à se former dans le duodénum quand ses aliments sortent de son estomac et s’imprègnent de la bile de son foie. Qu’il ait une diarrhée, il est languissant et doux, la force lui manque pour être méchant. Qu’il soit constipé, alors les sels et les soufres de sa merde entrent dans son chyle, portent l’acrimonie dans son sang, fournissent souvent à son cerveau des idées atroces.
Pe scurt, Voltaire , pentru a ne lumina cu privire la inexistenta unui suflet imaterial, ne spune cam asa:
- Ca s-au mai vazut rate artificiale care sa mearga sau chiar sa macane, dar nu unele care sa digere si sa produca excremente adevarate.
- Ca arta de a produce fecale e inca inaccesibila (implicatia fiind ca daca am stapani-o am putea manipula mintea, cum va detalia, de altfel, mai jos)
- Ca daca ai diaree esti fara vigoare, bland, prea lipsit de forta pentru a fi rau.
- Ca daca esti constipat, « atunci sarurile si sulfurile din fecale intra in limfa si duc acreala in sange, furnizand adesea creierului idei atroce ».